25 Mai 2012
Cette année, l'European Shell Eco-Marathon s'est déroulé sur un nouveau circuit: autour du parce des expositions, dans les rues de Rotterdam. Une conversion réussie car si la piste plus complexe et étroite nous apportait une difficulté nouvelle, le public fut au rendez-vous avec plus de 18 000 visiteurs s'interrogeant devant les performances des 200 équipes de 20 nationalités différentes.
Nos aventures débutent le vendredi 11 mai, pour le chargement du camion de Nogaro sur le site de Supaero. Après quelques heures d’attentes, ce dernier étant tombé en panne, nous décidons de remettre le chargement à samedi. Une fois tout chargé et le weekend passé, nous nous retrouvions le dimanche soir avec les Eco-Mômes pour commencer notre long voyage vers Rotterdam. |
Enfin arrivés à destination après 15 heures de bus, le campement fut rapidement installé dans un magnifique parc municipal. Nous prenons aussi possession du stand après quelques rapides formalités. Tout est bien organisé et le cadre mis à disposition est idéal. Nous attendons maintenant le camion qui doit arriver dans la nuit. Mais une série de coups de téléphones tout au long de la nuit nous apprend que le camion a successivement pris feu, éclaté un pneu et une suspension. Il n’arrivera finalement que mardi soir. |
Pour occuper le temps productivement, nous visitons la piste, le reste du site puis enfin la ville, pour finir par de longues parties de cartes (à la grande surprise des diverses équipes passant par notre stand). Mardi, le matériel n’étant toujours pas arrivé, nous avons développé la stratégie, réalisant des relevés topographiques du circuit à l’aide d’une boite de conserve nous indiquant la direction de la pente. Puis après une autre longue soirée de cartes, le camion est finalement arrivé à minuit et demie. |
Nous accueillons Denis et Jean-Yves qui arrivent épuisés après 40 heures de route, et commençons le déchargement du matériel des 3 équipes (Nogaro, Supaero, TIM), le tout dans la poussière d’extincteur. Les Eco-Mômes nous font gagner beaucoup de temps grâce à leur aide bienvenue. Débute alors une longue nuit de nettoyage et de préparation pour avoir la voiture prête pour le contrôle technique du lendemain. |
Mercredi matin, les plus vaillants de l’équipe on commencé à faire la queue à 6 heures du matin, pour finir brillamment le contrôle à 10h20. Le staff technique à apprécié TIM 05 pour son esthétique, et sont pare-chaine (merci Harold, « best chain-guard ever ! »). |
Pendant ce temps, certains vont assister au briefing officiel, où TIM s’affiche en guest-star devant 200 équipes venant de 20 pays différents.
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Le sommeil rappelant les braves, nous effectuons un roulement d’équipiers pour préparer les premières sorties en piste. Dans l’après-midi, TIM05 peut effectuer ses premiers tours de ce nouveau circuit urbain. Nous étrennons la piste avec un magnifique tonneau et demi heureusement sans aucun blessé et peu de dégâts mais les pilotes ont eu le temps de se familiariser à la piste et ses virages dangereux. Le reste de l’après midi à permit aux membres de l’équipe de découvrir et profiter des nouvelles installations de Ahoy ouvertes au public, le « Lab » (glaces à l’azote liquide, hamacs plus que confortables, boules de plastique géantes pour courir comme un hamster, une Ferrari sur laquelle on peut changer une roue, entres autres). |
Après une nuit bien méritée, un réveil aux aurores s’impose pour pouvoir profiter encore des essais libres sur la piste, pendant lesquels nous effectuons quelques tours. Ces tours nous permettent de voir que le tonneau de la veille a légèrement déformé l’intérieur de la coque de TIM 05, qui frotte parfois les roues. Nous réalisons une réparation de fortune en vue de la compétition qui débute l’après midi. Pendant ce temps, TIM 04 réussit son contrôle technique après quelques difficultés. Le repas de midi est englouti vite fait et par roulement afin que TIM 05 soit parmi les premières voitures à entrer en piste. |
Le premier essai nous semble réussi mais à notre surprise nous n’exécutons qu’une performance moyenne de 2389 km/l. Après une mini-enquête au près des autres équipes présentes, nous comprenons que toutes les performances se voient diminuées à cause du très mauvais état de la piste. |
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Un deuxième essai est effectué mais le frottement des roues contre la coque réapparait. Nous décidons donc d’améliorer notre précédente réparation grâce à une couche de carbone venant renforcer l’intérieur des garde-boues. Pendant ce temps, le reste de l’équipe s’occupe de l’acquisition d’un certain nombre d’objets visant à augmenter l’ergonomie de l’atelier. La piste étant fermée aux prototypes le vendredi matin, l’équipe en profite pour dormir un peu, ranger le stand et finir les réparations de la voiture. Dans l’après-midi, un troisième essai est effectué par TIM 05, qui cependant n’est pas brillant à cause de la mauvaise météo. Pendant ce temps, nous prêtons notre banc d’essais à l’équipe de Polytechnique Paris pour qu’ils puissent optimiser leurs démarrages. TIM 04 tente deux essais mais des problèmes techniques l’empêchent de les valider. Du coup, Gauthier et Cyril profitent de la soirée pour faire des essais moteurs, d’autres s’occupent de vérifier tous les roulements à billes ou de passer du polish sur la carrosserie. |
Samedi matin, dernier jour de compétition, nous sommes dans la file d’attente dès 7h30! Il reste un essai pour TIM 05 et deux pour TIM 04. Les conditions de course sont correctes, mais comme le soleil est voilé et ne chauffera pas la piste nous décidons de partir en piste tôt avant que trop de véhicules ne l’encombrent. Cependant, TIM 04 rencontrera encore des problèmes tandis qu’une bougie débranchée sur TIM 05 ne lui permettra pas d’améliorer les 2389 km/l. Au final, nous obtenons tout de même la première place dans la catégorie Ethanol ! Il nous reste l’après-midi pour ranger tranquillement notre stand et le campement, aller acheter quelques souvenirs et nous reposer un peu avant la remise des prix. |
Une fois récupérée notre grosse coupe, nous pouvons rembarquer dans le bus en compagnie des Eco-Mômes. Le voyage de retour est ponctué d’une pause à Bruxelles qui nous permet de manger quelques frites, mais hélas trop courte pour réellement visiter le centre historique. |
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Arrivés à Toulouse dimanche vers midi, nous ne pouvons pas nous reposer tout de suite car il nous faut encore décharger notre matériel du camion de Nogaro et le ramener à notre local. Sur ce, une bonne nuit de sommeil avant d’attaquer les cours de lundi matin !
Au final, une belle aventure que nous sommes pressés de réitérer l’an prochain ! (sans l’incendie, le tonneau, etc.).
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TIM remercie particulièrement tous ses partenaires qui nous ont porté vers ces performances :
L’INSA, l’UPS et l’INP ainsi que la Région Midi-Pyrénées.
AKKA Technologies et Promologis, CTMI, Aérovac, Gaches Chimie, GIT, Loctite, Sorevi, Goubier, Hélion et Synerject.
Mais nous tenons aussi à dire :
Bravo à Denis et Jean-Yves, les chauffeurs du camion, qui l’ont amené à bon port malgré moultes difficultés !
Un grand merci aux Eco-Mômes qui nous ont aidés à décharger le matériel dans l’urgence, et félicitations pour leur excellente performance.
Bravo aussi à l’équipe hongroise Megameter qui s’impose sur le podium après seulement trois années d’existence !
Bravo enfin au team CATI de l’IUT GMP Toulouse, second Urban Concept Diesel !
Merci à l’équipe de Centrale Paris qui nous a prêté une tôle d’aluminium pour une réparation.
Et enfin nous tenons aussi à remercier tout le staff de Shell pour son excellent accueil et l’organisation sans faille de l’évènement dans un cadre idéal, et notamment Mike Evans.
Quelques évènements marquants :
La descente de colline en tente.
L’anniversaire de Cyril.
La dégustation de cassoulet.
Le meilleur pare-chaîne.
TIM star du briefing.
Les frites Belges.
Le portage de plaque chauffante.
Notre plus grosse coupe: 49cm sans les oreilles pour 4kg230.